Πέμπτη 31 Δεκεμβρίου 2015

Place du curage ganglionnaire avant radiothérapie exclusive dans la prise en charge des carcinomes épidermoïdes localement évolués des voies aérodigestives supérieures

Publication date: Available online 31 December 2015
Source:Cancer/Radiothérapie
Author(s): A. Modesto, J. Sarini, A. Benlyazid, M. Ouali, A. Laprie, P. Graff, S. Vergez, E. Uro-Coste, I. Fauquet, J.-P. Delord, M. Rives
IntroductionLa place du curage cervical dans la prise en charge conservatrice des carcinomes épidermoïdes localement évolués des voies aérodigestives supérieures demeure largement débattue. L'objectif de cette étude était d'analyser les caractéristiques, les facteurs pronostiques et le suivi des patients qui ont bénéficié d'un curage cervical avant une irradiation exclusive (traitement dissocié).Patients et méthodesSoixante-trois patients chez qui une atteinte ganglionnaire volumineuse (de 3cm ou plus) ou nécrotique a été mise en évidence lors de la scanographie initiale ont fait l'objet d'un traitement dissocié entre 2000 et 2012 à l'institut Claudius-Regaud (Toulouse, France). La lésion primitive était oropharyngée, hypopharyngée ou laryngée dans respectivement 63, 21 et 13 % des cas.RésultatsLes taux de contrôle locorégional et de survie globale à 3ans étaient de 88 % et 68 % avec un suivi médian de 4ans. Un seul patient a été atteint d'une récidive ganglionnaire isolée. En analyse unifactorielle, les variables significativement associées à un allongement de la survie sans maladie étaient : la réalisation d'un curage fonctionnel par opposition à non conservateur, (hazard ratio [HR] : 0,39 ; intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 0,16–0,94 ; p=0,03) et l'indice de performance de l'OMS (1–2 contre 0 ; HR=6,27 ; IC 95 %=2,73–14,39 ; p<0,0001). En analyse multifactorielle, seul l'indice de performance de l'OMS reste significatif.ConclusionLa réalisation d'un curage cervical avant la réalisation d'une (chimio)radiothérapie exclusive permet un bon taux de contrôle locorégional malgré une atteinte ganglionnaire initiale importante et permet de s'affranchir de la complexité d'une chirurgie cervicale de rattrapage en territoire irradié tout en gardant l'avantage d'une approche conservatrice sur la lésion primitive.PurposeOptimal timing of neck dissection remains debated in the conservative management of patients with locoregionally advanced squamous cell carcinoma of the head and neck.Patients and methodsThe files of 63 patients with radiographic evidence of bulky or necrotic nodal metastases treated by up-front neck dissection and definitive radiotherapy between 2000 and 2012 at two institutions were retrospectively reviewed.ResultsThe primary site was oropharyngeal, hypopharyngeal or laryngeal in 63%, 21% and 13% cases, respectively. Overall, 83% of the tumours were staged pN2b or more. Extracapsular spread was found in 48 cases (77%). After a 48-month median follow-up, the 3-year locoregional control and overall survival were 88% and 68%, respectively. Only one isolated failure occurred in the dissected neck.ConclusionThis combination therapy provides a good locoregional tumour control. It should be considered as an option in laryngeal, hypopharyngeal or oropharyngeal squamous cell carcinomas with bulky or necrotic nodal metastases at presentation.



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