Κυριακή 24 Σεπτεμβρίου 2017

Le statut MSI est un biomarqueur prédictif de la chimioradiothérapie néoadjuvante pour adénocarcinome du rectum

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): N. Meillan, D. Vernerey, G. Manceau, J. Lefèvre, J.-M. Simon, J.-B. Bachet, F. Huguet
Objectif de l'étudeLe phénotype MSS/MSI (MSS : absence d'instabilité des microsatellites ; MSI : instabilité des microsatellites) a un impact pronostique dans les cancers colorectaux de stade II–III avec un moindre risque métastatique pour le statut MSI. Son impact prédictif sur la réponse à la chimiothérapie et à l'immunothérapie est établi. Celui sur la réponse à la radiothérapie est inconnu. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'impact du statut MSI sur la réponse à la radiothérapie néoadjuvante des cancers du rectum localement évolués.Matériel et méthodeNous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 17 patients avec le statut MSI et 338 patients avec celui MSS, atteints de cancer de stade T3–T4 et/ou avec atteinte ganglionnaire, pris en charge par chimioradiothérapie néoadjuvante de 45 à 50Gy en cinq semaines avec une chimiothérapie à base de fluoropyrimidines ou 25Gy en cinq fractions. Ces patients ont été appariés sur l'âge et le stade tumoral à l'aide d'un score de propension. Le critère de jugement principal était la réduction du stade T et/ou N sur la pièce opératoire après traitement néoadjuvant.RésultatsLe suivi médian était de 36,7 mois. Il y avait parmi les patients avec le statut MSI, deux tumeurs ypN+ (12 %), huit ypT1-2N0 (47 %) et sept ypT3-4N0 (41 %) contre respectivement 106 (31 %), 130 (38 %) et 102 (30 %) avec le statut MSS. Une réduction du stade tumoral a été observé chez 14 patients avec le statut MSI (93,3 %) contre 200 avec le statut MSS (59,2 %) (odds ratio [OR] : 0,10 ; intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 0,01–0,80, p=0,029). Le taux de rechute locale n'était pas significativement différent entre les deux populations, une patiente avec le statut MSI (7,7 %) contre 24 avec celui MSS (7,2 %) (OR=0,93 ; IC 95 % : 0,12–7,43, p=0,94), de même que la survie globale (hazard ratio [HR] : 0,39 ; IC 95 % : 0,05–2,87, p=0,35).ConclusionLe dysfonctionnement somatique du système de réparation des mésappariements de l'ADN semble entraîner une meilleure réponse à la radiothérapie néoadjuvante des cancers du rectum localement évolués. Cet impact ne se traduit pas significativement par un bénéfice en termes de rechute locale ni de survie globale avec un suivi médian relativement court.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2fjdKnu
via IFTTT

Issue Contents

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7





from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2wf2nUB
via IFTTT

Nouvelles techniques dans le cancer de la prostate localisé : chirurgie et radiothérapie

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): L. Cormier, G. Créhange
La prise en charge chirurgicale du cancer de la prostate localisé a été marquée ces dernières années par la place prépondérante de la surveillance active dans les formes de cancer à faible risque. En effet, le recul et la qualité des résultats sont maintenant suffisants pour proposer cette option à des patients relativement jeunes. En revanche, la question reste posée pour les formes intermédiaires. De plus, une extrême vigilance est indispensable pour la qualité de la sélection et du suivi des patients pour la surveillance active. Une autre évolution est l'importance prise par l'assistance robotique dans la prostatectomie totale. Même si le niveau de preuve en faveur du robot reste faible, son utilisation de plus en plus universelle est un fait indéniable qui répond vraisemblablement à la difficulté chirurgicale de cette intervention. Enfin, le concept du traitement focal du cancer de la prostate est en pleine évolution, sans doute lié à la qualité de l'IRM et la précision des biopsies de la prostate. Actuellement, le traitement focal du cancer de la prostate ne doit se faire que dans le cadre de la recherche clinique et/ou peut être par le biais de registres nationaux et validés par les différents acteurs intervenant dans la prise en charge des patients.The management of localized prostate cancer has been marked over these last years by the importance of Active Surveillance for low risk forms. Indeed, the long follow-up and the quality of the results are now sufficient to offer this option even in relatively young people. However, the question is still under investigation concerning intermediate risk of prostate cancer. Patients' selection and follow-up management are of very high importance. Another major evolution is the robotic assistance for radical prostatectomy. Even if the level of evidence is still low, the global utilization all over the world of robotic assistance is a major fact of these last years mostly explained by the difficulty to correctly perform manual laparoscopic surgical procedure. Lastly, the focal therapy of prostate cancer is a new concept. The development of this approach is authorized by the improvement of the quality of prostate MRI and the accuracy of prostate biopsy. Presently, the focal treatment has to be performed in clinical trials or maybe with the help of national database validated by all the actors concerned by the treatment of prostate cancer.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2fjdB3q
via IFTTT

Editorial Board

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7





from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2wfWGpB
via IFTTT

Radiothérapie adaptive des cancers ORL : bénéfice sur la couverture du volume tumoral

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): J. Castelli, A. Simon, B. Rigaud, C. Lafond, O. Henry, E. Chajon, F. Jégoux, E. Vauleon, R. de Crevoisier
Objectif de l'étudeDans le cadre d'une radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI) pour des cancers oropharyngés localement évolués, les objectifs de notre étude étaient d'évaluer la différence entre la dose planifiée et la dose délivrée au volume cible anatomoclinique, puis d'estimer le bénéfice dosimétrique d'une radiothérapie adaptative en termes de couverture du volume cible anatomoclinique.Matériel et méthodeVingt-quatre patients ont été pris en charge par RCMI (70Gy) et une chimiothérapie concomitante. Chaque patient a eu un scanographie de planification et cinq hebdomadaires. Deux situations ont été simulées : (1) évaluation de la dose délivrée sans replanification en replaçant la balistique initiale sur chaque scanographie hebdomadaire (2) évaluation de la dose avec replanification hebdomadaire. La moyenne des valeurs de la dose reçue par 98 % du volume cible anatomoclinique (D98-CTV) a été calculée pour chacune des deux situations et comparée par un test de comparaison des médianes (test de Wilcoxon) à la D98-CTV de la planification initiale.RésultatsEn l'absence de replanification, une diminution médiane de 0,9Gy de la D98-CTV a été observée (valeur médiane de 68,9Gy contre 68Gy, p=0,002). Une diminution de plus de 1Gy (allant jusqu'à 5Gy pour le patient no 11) a été observée pour dix patients. La replanification permettait de corriger ce « sous-dosage » du volume cible anatomoclinique, avec une D98-CTV identique à celle de la planification (68,9Gy, p=0,4). La différence entre la D98-CTV replanifiée et la D98-CTV initiale était comprise entre −0,8Gy et +0,8Gy pour tous les patients sauf un (persistance d'un « sous-dosage » de 4Gy pour le patient no 11).ConclusionUne diminution de plus de 1Gy de la dose délivrée au volume cible anatomoclinique a été observée pour environ 40 % des patients lors d'une RCMI pour des cancers ORL localement évolués. Une radiothérapie adaptative permet de corriger ce « sous-dosage » dans la quasi-totalité des cas avec le potentiel d'améliorer le taux de contrôle local de ces patients.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2fl6t6B
via IFTTT

Analyse de textures des cancers pancréatiques avant et après chimioradiothérapie : nouveau paramètre prédictif ?

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): C. Pouypoudat, C. Périer, O. Saut, E. Buscail, C. Cassinotto, E. Terrebonne, V. Vendrely
Objectif de l'étudeÉvaluation de l'apport de l'analyse des textures après chimioradiothérapie des adénocarcinomes pancréatiques borderline et localement évolués.Matériel et méthodeLes scanographies avant et après la chimioradiothérapie de patients pris en charge pour des cancers du pancréas borderline ou localement évolués entre 2010 et 2014 ont été analysées. Après détermination d'une région d'intérêt et délinéation de la tumeur par l'oncologue radiothérapeute sur les différentes scanographies, les données de textures de premier ordre (analyse de l'histogramme de la région d'intérêt) ou de deuxième ordre (analyse de la matrice de cooccurrence) ont été étudiées avec l'algorithme support vector machine (SVM). La relation entre ces paramètres et les données cliniques initiales et de suivi (progression versus non-progression) a été étudiée grâce à la technique de l'apprentissage statistique.RésultatsL'évolution des textures entre les scanographies avant et après la chimioradiothérapie de 50 patients a été analysée : le coefficient d'aplatissement ou kurtosis évoluait pour 100 % des patients de plus de 1 % et baissait pour 58 % des patients de plus de 5 % (augmentation de l'hétérogénéité). Au cours de leur suivi, 82 % des patients ont été atteints d'une récidive locale ou métastatique. L'analyse des données cliniques associée à l'évolution des textures par la méthode de l'apprentissage statistique conjoint permettait une prédiction au moins supérieure à ces 82 % contrairement aux données cliniques ou de textures seules.ConclusionLes textures scanographiques des cancers pancréatiques se modifient lors de la chimioradiothérapie et pourraient constituer de nouveaux paramètres prédictifs de l'évolution des patients.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2wfWrLd
via IFTTT

Place de la chimiothérapie d’induction dans le traitement des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures : contre

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): F. Huguet, U. Schick, Y. Pointreau
Le traitement des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives localement évolués repose sur la chimioradiothérapie concomitante. Un traitement séquentiel associant chimiothérapie d'induction par association de docétaxel, cisplatine et 5-fluoro-uracile (TPF), suivie d'une (chimio)radiothérapie, est utilisé fréquemment dans le cadre des stratégies de préservation laryngée. En dehors de cette situation particulière, le bénéfice en termes de survie d'une chimiothérapie d'induction a été beaucoup discuté ces dernières années. Dans cinq essais randomisés récents, une chimioradiothérapie a été comparée à une chimiothérapie d'induction par TPF, suivie d'une chimioradiothérapie. Parmi ces cinq essais, quatre concluent que ces traitements sont similaires. Un seul essai a montré un bénéfice de la chimiothérapie d'induction mais sa méthodologie est très discutable. Après la chimiothérapie par TPF, la chimioradiothérapie est moins bien tolérée. En cas d'envahissement ganglionnaire important (stade N2b-c-N3), la chimiothérapie d'induction permet de diminuer la survenue de métastases à distance. Le statut selon l'Human papilloma virus (HPV) ne doit pas influencer la décision thérapeutique.The treatment of locally advanced head and neck squamous cell carcinoma is based on concomitant chemoradiotherapy. A sequential treatment combining induction chemotherapy with docetaxel, cisplatin and 5-fluorouracil (TPF), followed by (chemo)radiotherapy is frequently used as part of laryngeal preservation strategies. Apart from this particular situation, the benefit in terms of survival of induction chemotherapy has been much discussed in recent years. In five recent randomized trials, chemoradiotherapy was compared with TPF induction chemotherapy followed by chemoradiotherapy. Of these five trials, four concluded that these treatments were similar. A single trial reports a benefit for induction chemotherapy but its methodology is highly debatable. After TPF chemotherapy, chemoradiotherapy is less well tolerated. In patients with significant lymph node invasion (N2b-c-N3), induction chemotherapy reduces the occurrence of distant metastasis. The HPV status should not influence the therapeutic decision.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2fjtgzZ
via IFTTT

Doses aux organes à risque en radiothérapie conformationnelle et en radiothérapie stéréotaxique : le foie

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): K. Debbi, G. Janoray, N. Scher, É. Deutsch, F. Mornex
Le foie est un organe essentiel qui assure de très nombreuses fonctions vitales telles que : le métabolisme de la bilirubine, du glucose, des lipides, la synthèse des facteurs de coagulation, la destruction de nombreuses toxines, etc. Le parenchyme hépatique peut être irradié lors de la prise en charge de tumeurs digestives hautes, basithoraciques droite, de l'œsophage, de l'abdomen in toto ou TBI. De plus, la radiothérapie de l'aire hépatique, principalement stéréotaxique, occupe désormais une place centrale dans le cadre de la prise en charge des tumeurs hépatiques primitives ou secondaires. L'irradiation de la totalité du foie, ou d'une partie, peut se compliquer d'hépatite radio-induite. Il est donc nécessaire de respecter des contraintes dosimétriques strictes tant en stéréotaxie qu'en irradiation de conformation afin de limiter l'irradiation non souhaitée du parenchyme hépatique qui peut varier selon les techniques de traitement, la fonction hépatique de base ou la taille lésionnelle. Le foie est un organe dont l'architecture est parallèle, il faudra donc considérer la dose moyenne tolérable dans l'ensemble du foie sain plutôt que la dose maximale tolérable en un point. Cet article aura pour but de proposer une mise au point des recommandations de doses lors d'une radiothérapie de conformation ou stéréotaxique du foie.The liver is an essential organ that ensures many vital functions such as metabolism of bilirubin, glucose, lipids, synthesis of coagulation factors, destruction of many toxins, etc. The hepatic parenchyma can be irradiated during the management of digestive tumors, right basithoracic, esophagus, abdomen in toto or TBI. In addition, radiotherapy of the hepatic area, which is mainly stereotactic, now occupies a central place in the management of primary or secondary hepatic tumors. Irradiation of the whole liver, or part of it, may be complicated by radiation-induced hepatitis. It is therefore necessary to respect strict dosimetric constraints both in stereotactic and in conformational irradiation in order to limit the undesired irradiation of the hepatic parenchyma which may vary according to the treatment techniques, the basic hepatic function or the lesion size. The liver is an organ with a parallel architecture, so the average tolerable dose in the whole liver should be considered rather than the maximum tolerable dose at one point. The purpose of this article is to propose a development of dose recommendations during conformation or stereotactic radiotherapy of the liver.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2wfWfeX
via IFTTT

Contraintes de dose en radiothérapie conformationnelle fractionnée et en radiothérapie stéréotaxique dans les hippocampes, le tronc cérébral et l’encéphale : limites et perspectives

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): M. Gérard, R. Jumeau, B. Pichon, J. Biau, E. Blais, J. Horion, G. Noël
La toxicité cérébrale de la radiothérapie n'est pas rare. L'épargne de cet organe à risque constitue un enjeu pour la préservation cognitive, en particulier en cas de longue survie. Le diagnostic clinique, physiopathologique et radiologique de la radionécrose reste difficile. Les contraintes de doses utilisées en radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI), en radiochirurgie et en radiothérapie stéréotaxique sont critiquables. Elles ont été élaborées à partir d'études rétrospectives clinicodosimétriques anciennes. Le rapport α/β et l'architecture — en série ou en parallèle — des organes à risque sont discutables. Ils peuvent conduire à mésestimer les doses équivalentes (BED) par le modèle linéaire-quadratique ou la dose équivalente à une irradiation de 2Gy par fraction (EQD2), en particulier en cas d'hypofractionnement. Les modèles mathématiques se heurtent à l'hétérogénéité spatiale de la relation dose-réponse, aux différents fractionnements et étalements ainsi qu'à l'irradiation partielle des organes à risque induites par les forts gradients de doses. Ces limites doivent être connues en pratique clinique courante. À partir d'une revue de la littérature, notre article propose une mise au point sur le tronc cérébral, les hippocampes et l'encéphale. La pertinence des valeurs rapportées fait l'objet de discussions et de pistes de réflexions.Cerebral radiation-induced toxicities after radiotherapy (RT) of brain tumors are frequent. The protection of organs at risk (OAR) is crucial, especially for brain tumors, to preserve cognition in cancer survivors. Dose constraints of cerebral OAR used in conventional RT, radiosurgery (SRS) and stereotactic radiotherapy (SRT) are debated. In fact, they are based on historical cohorts or calculated with old mathematical models. Values of α/β ratio of cerebral OAR are also controversial leading to misestimate the equivalent dose in 2Gy fractions or the biological equivalent dose, especially during hypofractionated RT. Although recent progresses in medical imaging, the diagnosis of radionecrosis remains difficult. In this article, we propose a large review of dose constraints used for three major cerebral OAR: the brain stem, the hippocampus and the brain.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2fjCMTt
via IFTTT

Évaluation des différentes recommandations de délinéation de loge prostatique pour la radiothérapie de rattrapage après prostatectomie, par identification de récidives locales documentées par tomographie par émission de positons à la choline

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): O. El Kabbaj, P. Robin, R. Abgral, A. Valeri, D. Bouhris, P.-Y. Salaun, O. Pradier, J.-P. Malhaire, U. Schick
Objectif de l'étudeComparaison de trois recommandations différentes de délinéation de volume cible anatomoclinique d'irradiation postopératoire de loge de prostatectomie à partir de récidives locales identifiées sur tomographie par émission de positons (TEP) à la (18F)-fluorocholine dans une cohorte de patients opérés.Matériel et méthodeTrente-six patients atteints d'une ou plusieurs récidive(s) au sein de la loge de prostatectomie identifiée(s) sur la TEP à la (18F)-fluorocholine ont été inclus entre octobre 2011 et juin 2016. La concentration sérique médiane d'antigène spécifique de la prostate au moment de la réalisation de la TEP à la (18F)-fluorocholine était de 2,7ng/mL (0,76–9,35ng/mL) et son temps médian de doublement était de 11 mois (3–28 mois). Pour chaque patient, les volumes cible anatomocliniques selon le Radiation Therapy Oncology Group (RTOG), le Faculty of Radiation Oncology Genito-Urinary Group (FROGG) ou l'European Organisation for Research and Treatment of Cancer (EORTC) ont été délinéés selon les recommandations de chacun de ces groupes, puis comparés entre eux. Quarante et une récidives locales ont été identifiées, avec un volume médian de 1,64mL (0,02–18,17mL). Toutes les récidives locales ont été délinéées grâce à l'outil PET-Edge™ du logiciel MIM® software (6.4.2) et fusionnées sur la scanographie d'un patient « référence » en utilisant l'outil de fusion élastique Atlas. Le pourcentage de récidives locales inclus dans chaque volume cible anatomoclinique a été évalué.RésultatsL'anastomose était le site de récidive le plus fréquent (52,8 %), suivie de la région rétro-vésicale (31,7 %) et du col de la vessie (7 %). La standard uptake value maximale (SUVmax) médiane était de 4,84 (2,31–16,14). Les valeurs médianes des volumes cible anatomocliniques selon le RTOG ou le FROGG étaient similaires (100cm3 et 100cm3, p=0,72). Le volume cible anatomoclinique médian selon le RTOG était significativement plus important que celui selon l'EORTC (100cm3 contre 50cm3, p<0,0001). Le pourcentage des récidives locales incluses dans le volume cible anatomoclinique selon le RTOG n'était pas significativement différent de celui inclus dans le volume cible anatomoclinique selon le FROGG (84 % contre 83 %, p=0,5). Davantage de récidives étaient en revanche incluses dans le volume cible anatomoclinique selon le RTOG par rapport à celui selon l'EORTC (84 % contre 68 %, p=0,0006).ConclusionDans notre étude, les volumes cible anatomocliniques selon le RTOG ou le FROGG assuraient la meilleure couverture des récidives locales identifiées sur TEP à la (18F)-fluorocholine. L'élargissement de la délinéation en arrière dans la région vésico-urétrale permettrait d'assurer une meilleure couverture de la maladie microscopique éventuelle.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2hsnn48
via IFTTT

Préservation d’organe dans les cancers du rectum : résultats de l’essai randomisé de phase 3 Greccar 2

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): V. Vendrely, P. Rouanet, J.-J. Tuech, A. Valverde, B. Lelong, M. Rivoire, J.-L. Faucheron, M. Jafari, G. Portier, B. Meunier, A. Rullier, Q. Denost, J. Asselineau, A. Doussau, E. Rullier
Objectif de l'étudeComparaison de la tumorectomie et l'exérèse totale du mésorectum chez les patients en situation de bonne réponse à une chimioradiothérapie pour un cancer du rectum.Matériel et méthodeLes patients atteints de tumeur de stade T2 ou T3 (inférieure ou égale à 4cm) ont reçu une chimioradiothérapie (Cap50, capécitabine). Les patients en situation de bonne réponse clinique (tumeur résiduelle≤2cm) ont été randomisés entre une tumorectomie et l'exérèse totale du mésorectum. Le groupe qui a eu une tumorectomie, en cas de réponse ypT2-3 ou R1, a eu une exérèse totale du mésorectum complémentaire. L'objectif principal était de montrer la supériorité de la tumorectomie sur la l'exérèse totale du mésorectum par un critère composite incluant décès, récidive, morbidité et effets secondaires à 2 ans. Les objectifs secondaires incluaient la réponse tumorale, une survie sans récidive et globale à 3 ans.RésultatsDe mars 2007 à septembre 2012, 148 patientes en situation de bonne réponse (sur 186 patients pris en charge par chimioradiothérapie) ont été randomisés et les dossiers de 145 patients ont été analysés : 74 dans le groupe qui a eu une tumorectomie et 71 dans celui qui a eu une exérèse totale du mésorectum. Dans le groupe qui a eu une tumorectomie, 26 patients ont eu une l'exérèse totale du mésorectum complémentaire. En intention de traiter, il n'y avait pas de différence entre les deux groupes pour tous les composants du critère composite. Cependant, les analyses complémentaires sur la morbidité chirurgicale (12 % contre 22 % contre 46 %, p=0,003) et les effets secondaires (19 % contre 30 % contre 59 %, p=0,001) ont montré l'influence du type de chirurgie, tumorectomie contre l'exérèse totale du mésorectum contre l'exérèse totale du mésorectum complémentaire, respectivement. L'analyse des résultats histopathologiques a montré 61 % de bonnes réponses (ypT0-1) ainsi qu'une association entre les réponses ganglionnaire et tumorale avec 0, 0, 8 % et 40 % de tumeurs ypN1 pour respectivement les tumeurs ypT0, T1, T2 et T3. À 3 ans, il n'y avait pas de différence significative de taux de récidive locale (5,4 % contre 5,6 %) ni de probabilité de survie sans maladie (78,3 % contre 76,1 %).ConclusionL'étude n'a pas montré la supériorité de la tumorectomie par comparaison à la l'exérèse totale du mésorectum, en raison d'un taux élevé d'exérèse totale du mésorectum complémentaires, responsable d'une augmentation de la morbidité et des effets secondaires dans le groupe qui a eu une tumorectomie. Une meilleure sélection des patients, en évitant les exérèses totales du mésorectum non nécessaires, pourrait améliorer la stratégie.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2hpffVv
via IFTTT

Essai de phase II randomisé de chimioradiothérapie exclusive avec ou sans escalade de dose chez des patients atteints de cancer de l’œsophage : concorde (Prodige 26)

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): G. Créhange, A. Bertaut, É. Le Prisé, P.L. Étienne, E. Rio, R. Pereira, G. Noêl, K. Bénézery, J.F. Seitz, F. Bonnetain, D. Peiffert
Objectif de l'étudeL'objectif de cette étude était d'évaluer la toxicité aiguë et la qualité de vie avec et sans escalade de dose chez des patients pris en charge par chimioradiothérapie exclusive avec irradiation prophylactique ganglionnaire pour un cancer de l'œsophage.Matériel et méthodeLes patients atteints d'un cancer de l'œsophage localement évolué ou non résécable et prouvé histologiquement ont été randomisés entre une irradiation prophylactique ganglionnaire de 40Gy et un complément de 10Gy dans la maladie macroscopique (bras A) et la même irradiation prophylactique ganglionnaire et un complément de 26Gy (bras B). Une chimiothérapie concomitante par folfox-4 (5-fluoro-uracile, oxalipaltine, acide folinique) a été délivrée dans les deux bras. L'objectif principal était d'évaluer la toxicité aiguë à 3 mois avec l'échelle du National Cancer Institute Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE), v4.0. La qualité de vie a été évaluée par les questionnaires de l'European Organization for Research and Treatment of Cancer (EORTC) QLQ C30 et OES18. Les analyses ont été réalisées en intention de traitement.RésultatsCent-soixante patients ont été randomisés : 81 patients dans le bras A et 79 patients dans le bras B. Soixante-dix patients dans chaque bras étaient atteints d'un carcinome épidermoïde et 59 patients contre 58 d' une maladie de stade III. Les taux de toxicité non hématologique de grade 3 ou plus étaient de 76,5 % dans le bras A et 86 % dans le bras B. Les taux de toxicité hématologique de grade 3 ou plus étaient de 82,7 % et 88,6 %. Les scores moyens de santé globale au moment du diagnostic et à 3 mois étaient de 63,9 (standard deviation [sd] : 21,4) contre 69,6 (sd=23,1) dans le bras A et 65,3 (sd=19,5) contre 58,8 (sd=19,9) dans le bras B. La présence d'une dysphagie n'était significativement pas différente au moment du diagnostic entre le bras A (89,2 %) et le bras B (86,2 %) et à 3 mois (77,8 % contre 86,8 %).ConclusionUne escalade de dose sur la maladie macroscopique associée à une irradiation prophylactique ganglionnaire est faisable sans augmentation de la toxicité aiguë et sans modifications de la qualité de vie immédiate.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2hsYjd3
via IFTTT

Impact du trajet entre le domicile et l’hôpital sur la fatigue des patients pris en charge par radiothérapie

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): C. Rancoule, M. Ben Mrad, A. El Meddheb Hamrouni, S. Ouni, A. Vallard, J.-B. Guy, N. Magné
Objectif de l'étudeLes patients pris en charge par radiothérapie rapportent fréquemment une fatigue gênante, le plus souvent sans qu'une cause spécifique ne puisse être identifiée. Nous nous sommes intéressés à l'impact des trajets quotidiens sur la fatigue des patients en cours de radiothérapie.Matériel et méthodeCinq cent patients pris en charge en intention curative par radiothérapie pour un cancer du sein (350 patientes) ou un cancer de la prostate (150 patients) à l'institut de cancérologie Lucien-Neuwirth (Saint-Étienne, Loire), ont été consécutivement inclus. Une échelle visuelle analogique (EVA) de fatigue (de 1 [absence de fatigue] à 10 [pire fatigue imaginable]) ainsi qu'un score de tolérance au traitement (de 1 [intolérance maximale au traitement] à 10 [meilleure tolérance imaginable]) ont été recueillis auprès du patient, en fin de traitement. La distance et la durée du trajet entre le domicile et le centre ont été colligées, ainsi que les données de toxicité aiguë. La recherche de corrélations a été réalisée au moyen du coefficient de Pearson.RésultatsLa distance moyenne d'un aller (du domicile à l'institut de cancérologie) était de 22,96km (±13,59) avec une distance maximale à 92km. La durée moyenne du trajet était de 27min (±12) avec un trajet maximum de 1h et 23min. L'EVA moyenne de la fatigue était de 4,01 (±2,57). Le score moyen de tolérance au traitement était de 7,43 (±1,34). Aucune corrélation significative n'a pu être mis en évidence entre distance et EVA de fatigue (r2=7·10–4), durée et lEVA de fatigue (r2=9·10–6), distance et tolérance (r2=4·10–4), durée et tolérance (r2=19·10–4). La fatigue n'était pas corrélée avec la sévérité de la toxicité aiguë radio-induite (r2=13·103).ConclusionLa distance entre le domicile et le centre de radiothérapie ne semble pas corrélée avec la fatigue des patients en cours de traitement. Ces données questionnent sur la faisabilité de traiter les patients dans des centres référents de radiothérapie, même situés loin de leur domicile.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2hpf4JP
via IFTTT

Le statut MSI est un biomarqueur prédictif de la chimioradiothérapie néoadjuvante pour adénocarcinome du rectum

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): N. Meillan, D. Vernerey, G. Manceau, J. Lefèvre, J.-M. Simon, J.-B. Bachet, F. Huguet
Objectif de l'étudeLe phénotype MSS/MSI (MSS : absence d'instabilité des microsatellites ; MSI : instabilité des microsatellites) a un impact pronostique dans les cancers colorectaux de stade II–III avec un moindre risque métastatique pour le statut MSI. Son impact prédictif sur la réponse à la chimiothérapie et à l'immunothérapie est établi. Celui sur la réponse à la radiothérapie est inconnu. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'impact du statut MSI sur la réponse à la radiothérapie néoadjuvante des cancers du rectum localement évolués.Matériel et méthodeNous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 17 patients avec le statut MSI et 338 patients avec celui MSS, atteints de cancer de stade T3–T4 et/ou avec atteinte ganglionnaire, pris en charge par chimioradiothérapie néoadjuvante de 45 à 50Gy en cinq semaines avec une chimiothérapie à base de fluoropyrimidines ou 25Gy en cinq fractions. Ces patients ont été appariés sur l'âge et le stade tumoral à l'aide d'un score de propension. Le critère de jugement principal était la réduction du stade T et/ou N sur la pièce opératoire après traitement néoadjuvant.RésultatsLe suivi médian était de 36,7 mois. Il y avait parmi les patients avec le statut MSI, deux tumeurs ypN+ (12 %), huit ypT1-2N0 (47 %) et sept ypT3-4N0 (41 %) contre respectivement 106 (31 %), 130 (38 %) et 102 (30 %) avec le statut MSS. Une réduction du stade tumoral a été observé chez 14 patients avec le statut MSI (93,3 %) contre 200 avec le statut MSS (59,2 %) (odds ratio [OR] : 0,10 ; intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 0,01–0,80, p=0,029). Le taux de rechute locale n'était pas significativement différent entre les deux populations, une patiente avec le statut MSI (7,7 %) contre 24 avec celui MSS (7,2 %) (OR=0,93 ; IC 95 % : 0,12–7,43, p=0,94), de même que la survie globale (hazard ratio [HR] : 0,39 ; IC 95 % : 0,05–2,87, p=0,35).ConclusionLe dysfonctionnement somatique du système de réparation des mésappariements de l'ADN semble entraîner une meilleure réponse à la radiothérapie néoadjuvante des cancers du rectum localement évolués. Cet impact ne se traduit pas significativement par un bénéfice en termes de rechute locale ni de survie globale avec un suivi médian relativement court.



http://ift.tt/2fjdKnu

Issue Contents

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7





http://ift.tt/2wf2nUB

Nouvelles techniques dans le cancer de la prostate localisé : chirurgie et radiothérapie

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): L. Cormier, G. Créhange
La prise en charge chirurgicale du cancer de la prostate localisé a été marquée ces dernières années par la place prépondérante de la surveillance active dans les formes de cancer à faible risque. En effet, le recul et la qualité des résultats sont maintenant suffisants pour proposer cette option à des patients relativement jeunes. En revanche, la question reste posée pour les formes intermédiaires. De plus, une extrême vigilance est indispensable pour la qualité de la sélection et du suivi des patients pour la surveillance active. Une autre évolution est l'importance prise par l'assistance robotique dans la prostatectomie totale. Même si le niveau de preuve en faveur du robot reste faible, son utilisation de plus en plus universelle est un fait indéniable qui répond vraisemblablement à la difficulté chirurgicale de cette intervention. Enfin, le concept du traitement focal du cancer de la prostate est en pleine évolution, sans doute lié à la qualité de l'IRM et la précision des biopsies de la prostate. Actuellement, le traitement focal du cancer de la prostate ne doit se faire que dans le cadre de la recherche clinique et/ou peut être par le biais de registres nationaux et validés par les différents acteurs intervenant dans la prise en charge des patients.The management of localized prostate cancer has been marked over these last years by the importance of Active Surveillance for low risk forms. Indeed, the long follow-up and the quality of the results are now sufficient to offer this option even in relatively young people. However, the question is still under investigation concerning intermediate risk of prostate cancer. Patients' selection and follow-up management are of very high importance. Another major evolution is the robotic assistance for radical prostatectomy. Even if the level of evidence is still low, the global utilization all over the world of robotic assistance is a major fact of these last years mostly explained by the difficulty to correctly perform manual laparoscopic surgical procedure. Lastly, the focal therapy of prostate cancer is a new concept. The development of this approach is authorized by the improvement of the quality of prostate MRI and the accuracy of prostate biopsy. Presently, the focal treatment has to be performed in clinical trials or maybe with the help of national database validated by all the actors concerned by the treatment of prostate cancer.



http://ift.tt/2fjdB3q

Editorial Board

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7





http://ift.tt/2wfWGpB

Radiothérapie adaptive des cancers ORL : bénéfice sur la couverture du volume tumoral

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): J. Castelli, A. Simon, B. Rigaud, C. Lafond, O. Henry, E. Chajon, F. Jégoux, E. Vauleon, R. de Crevoisier
Objectif de l'étudeDans le cadre d'une radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI) pour des cancers oropharyngés localement évolués, les objectifs de notre étude étaient d'évaluer la différence entre la dose planifiée et la dose délivrée au volume cible anatomoclinique, puis d'estimer le bénéfice dosimétrique d'une radiothérapie adaptative en termes de couverture du volume cible anatomoclinique.Matériel et méthodeVingt-quatre patients ont été pris en charge par RCMI (70Gy) et une chimiothérapie concomitante. Chaque patient a eu un scanographie de planification et cinq hebdomadaires. Deux situations ont été simulées : (1) évaluation de la dose délivrée sans replanification en replaçant la balistique initiale sur chaque scanographie hebdomadaire (2) évaluation de la dose avec replanification hebdomadaire. La moyenne des valeurs de la dose reçue par 98 % du volume cible anatomoclinique (D98-CTV) a été calculée pour chacune des deux situations et comparée par un test de comparaison des médianes (test de Wilcoxon) à la D98-CTV de la planification initiale.RésultatsEn l'absence de replanification, une diminution médiane de 0,9Gy de la D98-CTV a été observée (valeur médiane de 68,9Gy contre 68Gy, p=0,002). Une diminution de plus de 1Gy (allant jusqu'à 5Gy pour le patient no 11) a été observée pour dix patients. La replanification permettait de corriger ce « sous-dosage » du volume cible anatomoclinique, avec une D98-CTV identique à celle de la planification (68,9Gy, p=0,4). La différence entre la D98-CTV replanifiée et la D98-CTV initiale était comprise entre −0,8Gy et +0,8Gy pour tous les patients sauf un (persistance d'un « sous-dosage » de 4Gy pour le patient no 11).ConclusionUne diminution de plus de 1Gy de la dose délivrée au volume cible anatomoclinique a été observée pour environ 40 % des patients lors d'une RCMI pour des cancers ORL localement évolués. Une radiothérapie adaptative permet de corriger ce « sous-dosage » dans la quasi-totalité des cas avec le potentiel d'améliorer le taux de contrôle local de ces patients.



http://ift.tt/2fl6t6B

Analyse de textures des cancers pancréatiques avant et après chimioradiothérapie : nouveau paramètre prédictif ?

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): C. Pouypoudat, C. Périer, O. Saut, E. Buscail, C. Cassinotto, E. Terrebonne, V. Vendrely
Objectif de l'étudeÉvaluation de l'apport de l'analyse des textures après chimioradiothérapie des adénocarcinomes pancréatiques borderline et localement évolués.Matériel et méthodeLes scanographies avant et après la chimioradiothérapie de patients pris en charge pour des cancers du pancréas borderline ou localement évolués entre 2010 et 2014 ont été analysées. Après détermination d'une région d'intérêt et délinéation de la tumeur par l'oncologue radiothérapeute sur les différentes scanographies, les données de textures de premier ordre (analyse de l'histogramme de la région d'intérêt) ou de deuxième ordre (analyse de la matrice de cooccurrence) ont été étudiées avec l'algorithme support vector machine (SVM). La relation entre ces paramètres et les données cliniques initiales et de suivi (progression versus non-progression) a été étudiée grâce à la technique de l'apprentissage statistique.RésultatsL'évolution des textures entre les scanographies avant et après la chimioradiothérapie de 50 patients a été analysée : le coefficient d'aplatissement ou kurtosis évoluait pour 100 % des patients de plus de 1 % et baissait pour 58 % des patients de plus de 5 % (augmentation de l'hétérogénéité). Au cours de leur suivi, 82 % des patients ont été atteints d'une récidive locale ou métastatique. L'analyse des données cliniques associée à l'évolution des textures par la méthode de l'apprentissage statistique conjoint permettait une prédiction au moins supérieure à ces 82 % contrairement aux données cliniques ou de textures seules.ConclusionLes textures scanographiques des cancers pancréatiques se modifient lors de la chimioradiothérapie et pourraient constituer de nouveaux paramètres prédictifs de l'évolution des patients.



http://ift.tt/2wfWrLd

Place de la chimiothérapie d’induction dans le traitement des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures : contre

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): F. Huguet, U. Schick, Y. Pointreau
Le traitement des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives localement évolués repose sur la chimioradiothérapie concomitante. Un traitement séquentiel associant chimiothérapie d'induction par association de docétaxel, cisplatine et 5-fluoro-uracile (TPF), suivie d'une (chimio)radiothérapie, est utilisé fréquemment dans le cadre des stratégies de préservation laryngée. En dehors de cette situation particulière, le bénéfice en termes de survie d'une chimiothérapie d'induction a été beaucoup discuté ces dernières années. Dans cinq essais randomisés récents, une chimioradiothérapie a été comparée à une chimiothérapie d'induction par TPF, suivie d'une chimioradiothérapie. Parmi ces cinq essais, quatre concluent que ces traitements sont similaires. Un seul essai a montré un bénéfice de la chimiothérapie d'induction mais sa méthodologie est très discutable. Après la chimiothérapie par TPF, la chimioradiothérapie est moins bien tolérée. En cas d'envahissement ganglionnaire important (stade N2b-c-N3), la chimiothérapie d'induction permet de diminuer la survenue de métastases à distance. Le statut selon l'Human papilloma virus (HPV) ne doit pas influencer la décision thérapeutique.The treatment of locally advanced head and neck squamous cell carcinoma is based on concomitant chemoradiotherapy. A sequential treatment combining induction chemotherapy with docetaxel, cisplatin and 5-fluorouracil (TPF), followed by (chemo)radiotherapy is frequently used as part of laryngeal preservation strategies. Apart from this particular situation, the benefit in terms of survival of induction chemotherapy has been much discussed in recent years. In five recent randomized trials, chemoradiotherapy was compared with TPF induction chemotherapy followed by chemoradiotherapy. Of these five trials, four concluded that these treatments were similar. A single trial reports a benefit for induction chemotherapy but its methodology is highly debatable. After TPF chemotherapy, chemoradiotherapy is less well tolerated. In patients with significant lymph node invasion (N2b-c-N3), induction chemotherapy reduces the occurrence of distant metastasis. The HPV status should not influence the therapeutic decision.



http://ift.tt/2fjtgzZ

Doses aux organes à risque en radiothérapie conformationnelle et en radiothérapie stéréotaxique : le foie

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): K. Debbi, G. Janoray, N. Scher, É. Deutsch, F. Mornex
Le foie est un organe essentiel qui assure de très nombreuses fonctions vitales telles que : le métabolisme de la bilirubine, du glucose, des lipides, la synthèse des facteurs de coagulation, la destruction de nombreuses toxines, etc. Le parenchyme hépatique peut être irradié lors de la prise en charge de tumeurs digestives hautes, basithoraciques droite, de l'œsophage, de l'abdomen in toto ou TBI. De plus, la radiothérapie de l'aire hépatique, principalement stéréotaxique, occupe désormais une place centrale dans le cadre de la prise en charge des tumeurs hépatiques primitives ou secondaires. L'irradiation de la totalité du foie, ou d'une partie, peut se compliquer d'hépatite radio-induite. Il est donc nécessaire de respecter des contraintes dosimétriques strictes tant en stéréotaxie qu'en irradiation de conformation afin de limiter l'irradiation non souhaitée du parenchyme hépatique qui peut varier selon les techniques de traitement, la fonction hépatique de base ou la taille lésionnelle. Le foie est un organe dont l'architecture est parallèle, il faudra donc considérer la dose moyenne tolérable dans l'ensemble du foie sain plutôt que la dose maximale tolérable en un point. Cet article aura pour but de proposer une mise au point des recommandations de doses lors d'une radiothérapie de conformation ou stéréotaxique du foie.The liver is an essential organ that ensures many vital functions such as metabolism of bilirubin, glucose, lipids, synthesis of coagulation factors, destruction of many toxins, etc. The hepatic parenchyma can be irradiated during the management of digestive tumors, right basithoracic, esophagus, abdomen in toto or TBI. In addition, radiotherapy of the hepatic area, which is mainly stereotactic, now occupies a central place in the management of primary or secondary hepatic tumors. Irradiation of the whole liver, or part of it, may be complicated by radiation-induced hepatitis. It is therefore necessary to respect strict dosimetric constraints both in stereotactic and in conformational irradiation in order to limit the undesired irradiation of the hepatic parenchyma which may vary according to the treatment techniques, the basic hepatic function or the lesion size. The liver is an organ with a parallel architecture, so the average tolerable dose in the whole liver should be considered rather than the maximum tolerable dose at one point. The purpose of this article is to propose a development of dose recommendations during conformation or stereotactic radiotherapy of the liver.



http://ift.tt/2wfWfeX

Contraintes de dose en radiothérapie conformationnelle fractionnée et en radiothérapie stéréotaxique dans les hippocampes, le tronc cérébral et l’encéphale : limites et perspectives

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): M. Gérard, R. Jumeau, B. Pichon, J. Biau, E. Blais, J. Horion, G. Noël
La toxicité cérébrale de la radiothérapie n'est pas rare. L'épargne de cet organe à risque constitue un enjeu pour la préservation cognitive, en particulier en cas de longue survie. Le diagnostic clinique, physiopathologique et radiologique de la radionécrose reste difficile. Les contraintes de doses utilisées en radiothérapie conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI), en radiochirurgie et en radiothérapie stéréotaxique sont critiquables. Elles ont été élaborées à partir d'études rétrospectives clinicodosimétriques anciennes. Le rapport α/β et l'architecture — en série ou en parallèle — des organes à risque sont discutables. Ils peuvent conduire à mésestimer les doses équivalentes (BED) par le modèle linéaire-quadratique ou la dose équivalente à une irradiation de 2Gy par fraction (EQD2), en particulier en cas d'hypofractionnement. Les modèles mathématiques se heurtent à l'hétérogénéité spatiale de la relation dose-réponse, aux différents fractionnements et étalements ainsi qu'à l'irradiation partielle des organes à risque induites par les forts gradients de doses. Ces limites doivent être connues en pratique clinique courante. À partir d'une revue de la littérature, notre article propose une mise au point sur le tronc cérébral, les hippocampes et l'encéphale. La pertinence des valeurs rapportées fait l'objet de discussions et de pistes de réflexions.Cerebral radiation-induced toxicities after radiotherapy (RT) of brain tumors are frequent. The protection of organs at risk (OAR) is crucial, especially for brain tumors, to preserve cognition in cancer survivors. Dose constraints of cerebral OAR used in conventional RT, radiosurgery (SRS) and stereotactic radiotherapy (SRT) are debated. In fact, they are based on historical cohorts or calculated with old mathematical models. Values of α/β ratio of cerebral OAR are also controversial leading to misestimate the equivalent dose in 2Gy fractions or the biological equivalent dose, especially during hypofractionated RT. Although recent progresses in medical imaging, the diagnosis of radionecrosis remains difficult. In this article, we propose a large review of dose constraints used for three major cerebral OAR: the brain stem, the hippocampus and the brain.



http://ift.tt/2fjCMTt

Évaluation des différentes recommandations de délinéation de loge prostatique pour la radiothérapie de rattrapage après prostatectomie, par identification de récidives locales documentées par tomographie par émission de positons à la choline

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): O. El Kabbaj, P. Robin, R. Abgral, A. Valeri, D. Bouhris, P.-Y. Salaun, O. Pradier, J.-P. Malhaire, U. Schick
Objectif de l'étudeComparaison de trois recommandations différentes de délinéation de volume cible anatomoclinique d'irradiation postopératoire de loge de prostatectomie à partir de récidives locales identifiées sur tomographie par émission de positons (TEP) à la (18F)-fluorocholine dans une cohorte de patients opérés.Matériel et méthodeTrente-six patients atteints d'une ou plusieurs récidive(s) au sein de la loge de prostatectomie identifiée(s) sur la TEP à la (18F)-fluorocholine ont été inclus entre octobre 2011 et juin 2016. La concentration sérique médiane d'antigène spécifique de la prostate au moment de la réalisation de la TEP à la (18F)-fluorocholine était de 2,7ng/mL (0,76–9,35ng/mL) et son temps médian de doublement était de 11 mois (3–28 mois). Pour chaque patient, les volumes cible anatomocliniques selon le Radiation Therapy Oncology Group (RTOG), le Faculty of Radiation Oncology Genito-Urinary Group (FROGG) ou l'European Organisation for Research and Treatment of Cancer (EORTC) ont été délinéés selon les recommandations de chacun de ces groupes, puis comparés entre eux. Quarante et une récidives locales ont été identifiées, avec un volume médian de 1,64mL (0,02–18,17mL). Toutes les récidives locales ont été délinéées grâce à l'outil PET-Edge™ du logiciel MIM® software (6.4.2) et fusionnées sur la scanographie d'un patient « référence » en utilisant l'outil de fusion élastique Atlas. Le pourcentage de récidives locales inclus dans chaque volume cible anatomoclinique a été évalué.RésultatsL'anastomose était le site de récidive le plus fréquent (52,8 %), suivie de la région rétro-vésicale (31,7 %) et du col de la vessie (7 %). La standard uptake value maximale (SUVmax) médiane était de 4,84 (2,31–16,14). Les valeurs médianes des volumes cible anatomocliniques selon le RTOG ou le FROGG étaient similaires (100cm3 et 100cm3, p=0,72). Le volume cible anatomoclinique médian selon le RTOG était significativement plus important que celui selon l'EORTC (100cm3 contre 50cm3, p<0,0001). Le pourcentage des récidives locales incluses dans le volume cible anatomoclinique selon le RTOG n'était pas significativement différent de celui inclus dans le volume cible anatomoclinique selon le FROGG (84 % contre 83 %, p=0,5). Davantage de récidives étaient en revanche incluses dans le volume cible anatomoclinique selon le RTOG par rapport à celui selon l'EORTC (84 % contre 68 %, p=0,0006).ConclusionDans notre étude, les volumes cible anatomocliniques selon le RTOG ou le FROGG assuraient la meilleure couverture des récidives locales identifiées sur TEP à la (18F)-fluorocholine. L'élargissement de la délinéation en arrière dans la région vésico-urétrale permettrait d'assurer une meilleure couverture de la maladie microscopique éventuelle.



http://ift.tt/2hsnn48

Préservation d’organe dans les cancers du rectum : résultats de l’essai randomisé de phase 3 Greccar 2

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): V. Vendrely, P. Rouanet, J.-J. Tuech, A. Valverde, B. Lelong, M. Rivoire, J.-L. Faucheron, M. Jafari, G. Portier, B. Meunier, A. Rullier, Q. Denost, J. Asselineau, A. Doussau, E. Rullier
Objectif de l'étudeComparaison de la tumorectomie et l'exérèse totale du mésorectum chez les patients en situation de bonne réponse à une chimioradiothérapie pour un cancer du rectum.Matériel et méthodeLes patients atteints de tumeur de stade T2 ou T3 (inférieure ou égale à 4cm) ont reçu une chimioradiothérapie (Cap50, capécitabine). Les patients en situation de bonne réponse clinique (tumeur résiduelle≤2cm) ont été randomisés entre une tumorectomie et l'exérèse totale du mésorectum. Le groupe qui a eu une tumorectomie, en cas de réponse ypT2-3 ou R1, a eu une exérèse totale du mésorectum complémentaire. L'objectif principal était de montrer la supériorité de la tumorectomie sur la l'exérèse totale du mésorectum par un critère composite incluant décès, récidive, morbidité et effets secondaires à 2 ans. Les objectifs secondaires incluaient la réponse tumorale, une survie sans récidive et globale à 3 ans.RésultatsDe mars 2007 à septembre 2012, 148 patientes en situation de bonne réponse (sur 186 patients pris en charge par chimioradiothérapie) ont été randomisés et les dossiers de 145 patients ont été analysés : 74 dans le groupe qui a eu une tumorectomie et 71 dans celui qui a eu une exérèse totale du mésorectum. Dans le groupe qui a eu une tumorectomie, 26 patients ont eu une l'exérèse totale du mésorectum complémentaire. En intention de traiter, il n'y avait pas de différence entre les deux groupes pour tous les composants du critère composite. Cependant, les analyses complémentaires sur la morbidité chirurgicale (12 % contre 22 % contre 46 %, p=0,003) et les effets secondaires (19 % contre 30 % contre 59 %, p=0,001) ont montré l'influence du type de chirurgie, tumorectomie contre l'exérèse totale du mésorectum contre l'exérèse totale du mésorectum complémentaire, respectivement. L'analyse des résultats histopathologiques a montré 61 % de bonnes réponses (ypT0-1) ainsi qu'une association entre les réponses ganglionnaire et tumorale avec 0, 0, 8 % et 40 % de tumeurs ypN1 pour respectivement les tumeurs ypT0, T1, T2 et T3. À 3 ans, il n'y avait pas de différence significative de taux de récidive locale (5,4 % contre 5,6 %) ni de probabilité de survie sans maladie (78,3 % contre 76,1 %).ConclusionL'étude n'a pas montré la supériorité de la tumorectomie par comparaison à la l'exérèse totale du mésorectum, en raison d'un taux élevé d'exérèse totale du mésorectum complémentaires, responsable d'une augmentation de la morbidité et des effets secondaires dans le groupe qui a eu une tumorectomie. Une meilleure sélection des patients, en évitant les exérèses totales du mésorectum non nécessaires, pourrait améliorer la stratégie.



http://ift.tt/2hpffVv

Essai de phase II randomisé de chimioradiothérapie exclusive avec ou sans escalade de dose chez des patients atteints de cancer de l’œsophage : concorde (Prodige 26)

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): G. Créhange, A. Bertaut, É. Le Prisé, P.L. Étienne, E. Rio, R. Pereira, G. Noêl, K. Bénézery, J.F. Seitz, F. Bonnetain, D. Peiffert
Objectif de l'étudeL'objectif de cette étude était d'évaluer la toxicité aiguë et la qualité de vie avec et sans escalade de dose chez des patients pris en charge par chimioradiothérapie exclusive avec irradiation prophylactique ganglionnaire pour un cancer de l'œsophage.Matériel et méthodeLes patients atteints d'un cancer de l'œsophage localement évolué ou non résécable et prouvé histologiquement ont été randomisés entre une irradiation prophylactique ganglionnaire de 40Gy et un complément de 10Gy dans la maladie macroscopique (bras A) et la même irradiation prophylactique ganglionnaire et un complément de 26Gy (bras B). Une chimiothérapie concomitante par folfox-4 (5-fluoro-uracile, oxalipaltine, acide folinique) a été délivrée dans les deux bras. L'objectif principal était d'évaluer la toxicité aiguë à 3 mois avec l'échelle du National Cancer Institute Common Terminology Criteria for Adverse Events (CTCAE), v4.0. La qualité de vie a été évaluée par les questionnaires de l'European Organization for Research and Treatment of Cancer (EORTC) QLQ C30 et OES18. Les analyses ont été réalisées en intention de traitement.RésultatsCent-soixante patients ont été randomisés : 81 patients dans le bras A et 79 patients dans le bras B. Soixante-dix patients dans chaque bras étaient atteints d'un carcinome épidermoïde et 59 patients contre 58 d' une maladie de stade III. Les taux de toxicité non hématologique de grade 3 ou plus étaient de 76,5 % dans le bras A et 86 % dans le bras B. Les taux de toxicité hématologique de grade 3 ou plus étaient de 82,7 % et 88,6 %. Les scores moyens de santé globale au moment du diagnostic et à 3 mois étaient de 63,9 (standard deviation [sd] : 21,4) contre 69,6 (sd=23,1) dans le bras A et 65,3 (sd=19,5) contre 58,8 (sd=19,9) dans le bras B. La présence d'une dysphagie n'était significativement pas différente au moment du diagnostic entre le bras A (89,2 %) et le bras B (86,2 %) et à 3 mois (77,8 % contre 86,8 %).ConclusionUne escalade de dose sur la maladie macroscopique associée à une irradiation prophylactique ganglionnaire est faisable sans augmentation de la toxicité aiguë et sans modifications de la qualité de vie immédiate.



http://ift.tt/2hsYjd3

Impact du trajet entre le domicile et l’hôpital sur la fatigue des patients pris en charge par radiothérapie

1-s2.0-S1278321817X00073-cov150h.gif

Publication date: October 2017
Source:Cancer/Radiothérapie, Volume 21, Issues 6–7
Author(s): C. Rancoule, M. Ben Mrad, A. El Meddheb Hamrouni, S. Ouni, A. Vallard, J.-B. Guy, N. Magné
Objectif de l'étudeLes patients pris en charge par radiothérapie rapportent fréquemment une fatigue gênante, le plus souvent sans qu'une cause spécifique ne puisse être identifiée. Nous nous sommes intéressés à l'impact des trajets quotidiens sur la fatigue des patients en cours de radiothérapie.Matériel et méthodeCinq cent patients pris en charge en intention curative par radiothérapie pour un cancer du sein (350 patientes) ou un cancer de la prostate (150 patients) à l'institut de cancérologie Lucien-Neuwirth (Saint-Étienne, Loire), ont été consécutivement inclus. Une échelle visuelle analogique (EVA) de fatigue (de 1 [absence de fatigue] à 10 [pire fatigue imaginable]) ainsi qu'un score de tolérance au traitement (de 1 [intolérance maximale au traitement] à 10 [meilleure tolérance imaginable]) ont été recueillis auprès du patient, en fin de traitement. La distance et la durée du trajet entre le domicile et le centre ont été colligées, ainsi que les données de toxicité aiguë. La recherche de corrélations a été réalisée au moyen du coefficient de Pearson.RésultatsLa distance moyenne d'un aller (du domicile à l'institut de cancérologie) était de 22,96km (±13,59) avec une distance maximale à 92km. La durée moyenne du trajet était de 27min (±12) avec un trajet maximum de 1h et 23min. L'EVA moyenne de la fatigue était de 4,01 (±2,57). Le score moyen de tolérance au traitement était de 7,43 (±1,34). Aucune corrélation significative n'a pu être mis en évidence entre distance et EVA de fatigue (r2=7·10–4), durée et lEVA de fatigue (r2=9·10–6), distance et tolérance (r2=4·10–4), durée et tolérance (r2=19·10–4). La fatigue n'était pas corrélée avec la sévérité de la toxicité aiguë radio-induite (r2=13·103).ConclusionLa distance entre le domicile et le centre de radiothérapie ne semble pas corrélée avec la fatigue des patients en cours de traitement. Ces données questionnent sur la faisabilité de traiter les patients dans des centres référents de radiothérapie, même situés loin de leur domicile.



http://ift.tt/2hpf4JP

Contemporary Use of Interferon Therapy in the Myeloproliferative Neoplasms

Abstract

Purpose of Review

The purpose of this article is to review the current evidence behind interferon therapy in patients with myeloproliferative neoplasms.

Recent Findings

Preliminary analysis suggests that interferon may be non-inferior to hydroxyurea in patients with polycythemia vera and essential thrombocytosis. Responses have been observed regardless of JAK2 mutational status, but the presence of non-JAK2 somatic mutations may negatively influence response rates.

Summary

Pegylated interferon has proven efficacy for patients with myeloproliferative neoplasms. Both newly diagnosed and previously treated patients with polycythemia vera and essential thrombocytosis exhibit high hematologic response rates, and some of these patients achieve molecular responses as well. Interferon therapy leads to lower rates of hematologic response in MF patients, but patients earlier on in their disease course have a better chance of responding. There are ongoing trials comparing pegylated interferon to hydroxyurea in essential thrombocytosis (ET) and polycythemia vera (PV), and early analysis suggests non-inferiority. However, longer follow-up is needed before drawing any conclusions. Future research is needed to better define characteristics of the best responders and to determine whether novel forms of interferon therapy or combination therapy with interferon can enhance efficacy and tolerability.



http://ift.tt/2htx3LQ

Chronic Myeloid Leukemia—the Promise of Tyrosine Kinase Inhibitor Discontinuation

Abstract

Some believe that tyrosine kinase inhibitor (TKI) therapy is as close to perfect as it gets in oncologic therapy. Patients diagnosed with chronic myeloid leukemia (CML) are treated with a daily oral therapy, through which most achieve remission. TKI therapy is not associated with classic chemotherapy side effects, and most patients are able to resume their normal activities of daily living. Moreover, recent data has demonstrated that CML does not affect the life expectancy of patients whose disease is well controlled with a TKI. However, TKI therapy is actually not that perfect. Patients need to stay on therapy forever. They have to remember to take their medications daily. TKIs are expensive, and the financial burden to patient and society cannot be overstated. Most patients' health-related quality of life is affected; common side effects include fatigue, muscle cramps, pain, edema, skin problems, and gastrointestinal symptoms. In addition, concerns about long-term side effects remain. Recently several studies have shown the feasibility and safety of discontinuation in a select group of patients. Herein, we will review the currently available data on stopping TKIs in CML.



http://ift.tt/2hpd3xf

Molecular Pathogenesis of Myeloproliferative Neoplasms: Influence of Age and Gender

Abstract

The myeloproliferative neoplasms polycythemia vera (PV), essential thrombocythemia (ET), and primary myelofibrosis (PMF) display distinct clinical and pathologic features but are characterized by mutations in JAK2, MPL, and CALR leading to activation of the JAK-STAT pathway. This review addresses the pathogenesis and mechanisms of these mutant alleles and the unique interactions of both of age and gender.



http://ift.tt/2htlJz4

Risk Factors for and Management of MPN-Associated Bleeding and Thrombosis

Abstract

Purpose of the Review

The Philadelphia chromosome-negative myeloproliferative neoplasms (MPN) are characterized by both thrombotic and bleeding complications. The purpose of this review is to describe the risk factors associated with bleeding and thrombosis in MPN, as well as to review prevention strategies and management of these complications.

Recent Findings

Well-described risk factors for thrombotic complications include older age and history of prior thrombosis, along with traditional cardiovascular and venous thromboembolic risk factors. More recently, JAK2 V617F mutation has been found to carry an increased risk of thrombotic complications, whereas CALR has a lower risk than JAK2 mutation. Factors associated with an increased risk of bleeding in MPN include a prior history of bleeding, acquired von Willebrand syndrome, and primary myelofibrosis. Recent findings suggest that thrombocytosis carries a higher risk of bleeding than thrombosis in MPN, and aspirin may exacerbate this risk of bleeding, particularly in CALR-mutated ET.

Summary

Much of the management of MPN focuses on predicting risk of bleeding and thrombosis and initiating prophylaxis to prevent complications in those at high risk of thrombosis. Emerging evidence suggests that sub-populations may have bleeding risk that outweighs thrombotic risk, particularly in setting of antiplatelet therapy. Future work is needed to better characterize this balance. At present, a thorough assessment of the risks of bleeding and thrombosis should be undertaken for each patient, and herein, we review risk factors for and management of these complications.



http://ift.tt/2hr0h1i

Prognostication in Philadelphia Chromosome Negative Myeloproliferative Neoplasms: a Review of the Recent Literature

Abstract

Purpose of Review

The prognosis for patients with Philadelphia chromosome (Ph)-negative myeloproliferative neoplasms (MPNs) is highly variable. All Ph-negative MPNs carry an increased risk for thrombotic complications, bleeding, and leukemic transformation. Several clinical, biological, and molecular prognostic factors have been identified in recent years, which provide important information in guiding management of patients with Ph-negative MPNs. In this review, we critically evaluate the recent published literature and discuss important new developments in clinical and molecular factors that impact survival, disease transformation, and thrombosis in patients with polycythemia vera, essential thrombocythemia, and primary myelofibrosis.

Recent Findings

Recent studies have identified several clinical factors and non-driver mutations to have prognostic impact on Ph-negative MPNs independent of conventional risk stratification and prognostic models. In polycythemia vera (PV), leukocytosis, abnormal karyotype, phlebotomy requirement on hydroxyurea, increased bone marrow fibrosis, and mutations in ASXL1, SRSF2, and IDH2 were identified as additional adverse prognostic factors. In essential thrombocythemia (ET), JAK2 V617F mutation, splenomegaly, and mutations in SH2B3, SF3B1, U2AF1, TP53, IDH2, and EZH2 were found to be additional negative prognostic factors. Bone marrow fibrosis and mutations in ASXL1, SRSF2, EZH2, and IDH1/2 have been found to be additional prognostic factors in primary myelofibrosis (PMF). CALR mutations appear to be a favorable prognostic factor in PMF, which has not been clearly demonstrated in ET.

Summary

The prognosis for patients with PV, ET, and PMF is dependent upon the presence or absence of several clinical, biological, and molecular risk factors. The significance of additional risk factors identified in these recent studies will need further validation in prospective studies to determine how they may be best utilized in the management of these disorders.



http://ift.tt/2htwEci

Contemporary Use of Interferon Therapy in the Myeloproliferative Neoplasms

Abstract

Purpose of Review

The purpose of this article is to review the current evidence behind interferon therapy in patients with myeloproliferative neoplasms.

Recent Findings

Preliminary analysis suggests that interferon may be non-inferior to hydroxyurea in patients with polycythemia vera and essential thrombocytosis. Responses have been observed regardless of JAK2 mutational status, but the presence of non-JAK2 somatic mutations may negatively influence response rates.

Summary

Pegylated interferon has proven efficacy for patients with myeloproliferative neoplasms. Both newly diagnosed and previously treated patients with polycythemia vera and essential thrombocytosis exhibit high hematologic response rates, and some of these patients achieve molecular responses as well. Interferon therapy leads to lower rates of hematologic response in MF patients, but patients earlier on in their disease course have a better chance of responding. There are ongoing trials comparing pegylated interferon to hydroxyurea in essential thrombocytosis (ET) and polycythemia vera (PV), and early analysis suggests non-inferiority. However, longer follow-up is needed before drawing any conclusions. Future research is needed to better define characteristics of the best responders and to determine whether novel forms of interferon therapy or combination therapy with interferon can enhance efficacy and tolerability.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2htx3LQ
via IFTTT

Chronic Myeloid Leukemia—the Promise of Tyrosine Kinase Inhibitor Discontinuation

Abstract

Some believe that tyrosine kinase inhibitor (TKI) therapy is as close to perfect as it gets in oncologic therapy. Patients diagnosed with chronic myeloid leukemia (CML) are treated with a daily oral therapy, through which most achieve remission. TKI therapy is not associated with classic chemotherapy side effects, and most patients are able to resume their normal activities of daily living. Moreover, recent data has demonstrated that CML does not affect the life expectancy of patients whose disease is well controlled with a TKI. However, TKI therapy is actually not that perfect. Patients need to stay on therapy forever. They have to remember to take their medications daily. TKIs are expensive, and the financial burden to patient and society cannot be overstated. Most patients' health-related quality of life is affected; common side effects include fatigue, muscle cramps, pain, edema, skin problems, and gastrointestinal symptoms. In addition, concerns about long-term side effects remain. Recently several studies have shown the feasibility and safety of discontinuation in a select group of patients. Herein, we will review the currently available data on stopping TKIs in CML.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2hpd3xf
via IFTTT

Molecular Pathogenesis of Myeloproliferative Neoplasms: Influence of Age and Gender

Abstract

The myeloproliferative neoplasms polycythemia vera (PV), essential thrombocythemia (ET), and primary myelofibrosis (PMF) display distinct clinical and pathologic features but are characterized by mutations in JAK2, MPL, and CALR leading to activation of the JAK-STAT pathway. This review addresses the pathogenesis and mechanisms of these mutant alleles and the unique interactions of both of age and gender.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2htlJz4
via IFTTT

Risk Factors for and Management of MPN-Associated Bleeding and Thrombosis

Abstract

Purpose of the Review

The Philadelphia chromosome-negative myeloproliferative neoplasms (MPN) are characterized by both thrombotic and bleeding complications. The purpose of this review is to describe the risk factors associated with bleeding and thrombosis in MPN, as well as to review prevention strategies and management of these complications.

Recent Findings

Well-described risk factors for thrombotic complications include older age and history of prior thrombosis, along with traditional cardiovascular and venous thromboembolic risk factors. More recently, JAK2 V617F mutation has been found to carry an increased risk of thrombotic complications, whereas CALR has a lower risk than JAK2 mutation. Factors associated with an increased risk of bleeding in MPN include a prior history of bleeding, acquired von Willebrand syndrome, and primary myelofibrosis. Recent findings suggest that thrombocytosis carries a higher risk of bleeding than thrombosis in MPN, and aspirin may exacerbate this risk of bleeding, particularly in CALR-mutated ET.

Summary

Much of the management of MPN focuses on predicting risk of bleeding and thrombosis and initiating prophylaxis to prevent complications in those at high risk of thrombosis. Emerging evidence suggests that sub-populations may have bleeding risk that outweighs thrombotic risk, particularly in setting of antiplatelet therapy. Future work is needed to better characterize this balance. At present, a thorough assessment of the risks of bleeding and thrombosis should be undertaken for each patient, and herein, we review risk factors for and management of these complications.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2hr0h1i
via IFTTT

Prognostication in Philadelphia Chromosome Negative Myeloproliferative Neoplasms: a Review of the Recent Literature

Abstract

Purpose of Review

The prognosis for patients with Philadelphia chromosome (Ph)-negative myeloproliferative neoplasms (MPNs) is highly variable. All Ph-negative MPNs carry an increased risk for thrombotic complications, bleeding, and leukemic transformation. Several clinical, biological, and molecular prognostic factors have been identified in recent years, which provide important information in guiding management of patients with Ph-negative MPNs. In this review, we critically evaluate the recent published literature and discuss important new developments in clinical and molecular factors that impact survival, disease transformation, and thrombosis in patients with polycythemia vera, essential thrombocythemia, and primary myelofibrosis.

Recent Findings

Recent studies have identified several clinical factors and non-driver mutations to have prognostic impact on Ph-negative MPNs independent of conventional risk stratification and prognostic models. In polycythemia vera (PV), leukocytosis, abnormal karyotype, phlebotomy requirement on hydroxyurea, increased bone marrow fibrosis, and mutations in ASXL1, SRSF2, and IDH2 were identified as additional adverse prognostic factors. In essential thrombocythemia (ET), JAK2 V617F mutation, splenomegaly, and mutations in SH2B3, SF3B1, U2AF1, TP53, IDH2, and EZH2 were found to be additional negative prognostic factors. Bone marrow fibrosis and mutations in ASXL1, SRSF2, EZH2, and IDH1/2 have been found to be additional prognostic factors in primary myelofibrosis (PMF). CALR mutations appear to be a favorable prognostic factor in PMF, which has not been clearly demonstrated in ET.

Summary

The prognosis for patients with PV, ET, and PMF is dependent upon the presence or absence of several clinical, biological, and molecular risk factors. The significance of additional risk factors identified in these recent studies will need further validation in prospective studies to determine how they may be best utilized in the management of these disorders.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2htwEci
via IFTTT

Adult Langerhans cell histiocytosis with pulmonary and colorectoanal involvement: a case report

Langerhans cell histiocytosis is a rare systemic disease characterized by the abnormal overproduction of histiocytes that tend to infiltrate single or multiple organ systems leading to significant tissue damag...

http://ift.tt/2yAJ2yT

Cannabis use among patients at a comprehensive cancer center in a state with legalized medicinal and recreational use

BACKGROUND

Cannabis is purported to alleviate symptoms related to cancer treatment, although the patterns of use among cancer patients are not well known. This study was designed to determine the prevalence and methods of use among cancer patients, the perceived benefits, and the sources of information in a state with legalized cannabis.

METHODS

A cross-sectional, anonymous survey of adult cancer patients was performed at a National Cancer Institute–designated cancer center in Washington State. Random urine samples for tetrahydrocannabinol provided survey validation.

RESULTS

Nine hundred twenty-six of 2737 eligible patients (34%) completed the survey, and the median age was 58 years (interquartile range [IQR], 46-66 years). Most had a strong interest in learning about cannabis during treatment (6 on a 1-10 scale; IQR, 3-10) and wanted information from cancer providers (677 of 911 [74%]). Previous use was common (607 of 926 [66%]); 24% (222 of 926) used cannabis in the last year, and 21% (192 of 926) used cannabis in the last month. Random urine samples found similar percentages of users who reported weekly use (27 of 193 [14%] vs 164 of 926 [18%]). Active users inhaled (153 of 220 [70%]) or consumed edibles (154 of 220 [70%]); 89 (40%) used both modalities. Cannabis was used primarily for physical (165 of 219 [75%]) and neuropsychiatric symptoms (139 of 219 [63%]). Legalization significantly increased the likelihood of use in more than half of the respondents.

CONCLUSIONS

This study of cancer patients in a state with legalized cannabis found high rates of active use across broad subgroups, and legalization was reported to be important in patients' decision to use. Cancer patients desire but are not receiving information about cannabis use during their treatment from oncology providers. Cancer 2017. © 2017 The Authors. Cancer published by Wiley Periodicals, Inc. on behalf of American Cancer Society. This is an open access article under the terms of the Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs License, which permits use and distribution in any medium, provided the original work is properly cited, the use is non-commercial and no modifications or adaptations are made.



http://ift.tt/2xzAYQv

Cannabis use among patients at a comprehensive cancer center in a state with legalized medicinal and recreational use

BACKGROUND

Cannabis is purported to alleviate symptoms related to cancer treatment, although the patterns of use among cancer patients are not well known. This study was designed to determine the prevalence and methods of use among cancer patients, the perceived benefits, and the sources of information in a state with legalized cannabis.

METHODS

A cross-sectional, anonymous survey of adult cancer patients was performed at a National Cancer Institute–designated cancer center in Washington State. Random urine samples for tetrahydrocannabinol provided survey validation.

RESULTS

Nine hundred twenty-six of 2737 eligible patients (34%) completed the survey, and the median age was 58 years (interquartile range [IQR], 46-66 years). Most had a strong interest in learning about cannabis during treatment (6 on a 1-10 scale; IQR, 3-10) and wanted information from cancer providers (677 of 911 [74%]). Previous use was common (607 of 926 [66%]); 24% (222 of 926) used cannabis in the last year, and 21% (192 of 926) used cannabis in the last month. Random urine samples found similar percentages of users who reported weekly use (27 of 193 [14%] vs 164 of 926 [18%]). Active users inhaled (153 of 220 [70%]) or consumed edibles (154 of 220 [70%]); 89 (40%) used both modalities. Cannabis was used primarily for physical (165 of 219 [75%]) and neuropsychiatric symptoms (139 of 219 [63%]). Legalization significantly increased the likelihood of use in more than half of the respondents.

CONCLUSIONS

This study of cancer patients in a state with legalized cannabis found high rates of active use across broad subgroups, and legalization was reported to be important in patients' decision to use. Cancer patients desire but are not receiving information about cannabis use during their treatment from oncology providers. Cancer 2017. © 2017 The Authors. Cancer published by Wiley Periodicals, Inc. on behalf of American Cancer Society. This is an open access article under the terms of the Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs License, which permits use and distribution in any medium, provided the original work is properly cited, the use is non-commercial and no modifications or adaptations are made.



from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2xzAYQv
via IFTTT

Consolidative Radiotherapy for Limited Metastatic Non–Small-Cell Lung Cancer

This phase 2 randomized clinical trial examines whether intervening with noninvasive stereotactic ablative radiotherapy prior to maintenance chemotherapy in patients with nonprogressive limited metastatic non–small-cell lung cancer after induction therapy led to significant improvements in progression-free survival.

from Cancer via ola Kala on Inoreader http://ift.tt/2fK8Twe
via IFTTT